L’autrice France Cayouette
Crédit de la photo d'autrice : Magali Deslauriers Crédit des autres photos : France Cayouette
Je vis à Carleton-sur-Mer entre la baie et la montagne. Après une carrière en enseignement de la littérature et de la création littéraire au Cégep de la Gaspésie et des Îles, je me consacre à l’écriture, à l’animation des Ateliers La page bleue et au mentorat. Ma poésie, qui adopte presque toujours une forme brève et épurée, se veut dialogue avec le monde.
Mes poèmes en vers libres sont publiés au Noroît. J’y explore, dans des chemins de traverse, les thèmes de la fragilité humaine et du rapport à l’autre, à l’environnement et à la beauté. J’aime m’y faire funambule, avancer avec abandon sur le fil qui unit concret et intangible, petit et infini, paysages extérieurs et paysages intérieurs. En 2014, le recueil Voix indigènes, coédité par le Noroît et L’Arbre à paroles, a été finaliste pour le Prix du CALQ-Œuvre de l’année en Gaspésie. Trois de mes suites poétiques ont déjà été en lice pour le Prix de poésie Radio-Canada. J’ai aussi participé avec grand bonheur aux recueils collectifs Femmes rapaillées (Mémoire d’encrier, 2016, direction Isabelle Duval et Ouanessa Younsi) et Ce qui existe entre nous (Les éditions du passage, 2018, direction Sara Dignard).
Le haïku est pour moi un poème-fenêtre dans l’embrasure duquel je tente de capter des images réduites de l’existence tout entière. J’y adopte une posture de résistance au sensationnalisme et de célébration de la grandeur du réel. À partir de l’observation du quotidien, j’aspire à développer un regard qui l’honore et le transcende. En 2020, l’artiste Esther Thériault et moi avons présenté l’exposition de haïgas Encrer l’instant qui proposait des jumelages subtils de ses encres et de mes haïkus calligraphiés. Nous poursuivons d’ailleurs cette riche aventure créative. Je pratique également le photo-haïku, attirée par la rencontre de ces deux arts du cadrage. Mes recueils de haïkus sont publiés aux Éditions David et Pippa. Aimant réfléchir à la démarche de haïkiste, j’ai aussi donné des conférences et signé quelques textes sur l’essence de ce genre littéraire, et ce, tant au Québec qu’en France.
L’animation d’ateliers d’écriture et l’accompagnement sous forme de mentorat me nourrissent beaucoup. Assister à l’émergence d’une voix, d’un poème, donner de la rétroaction franche et délicate, échanger sur le processus de création, tout cela m’enrichit et alimente mon propre parcours.
Bibliographie non exhaustive
Doublure du monde, Le Noroît, 2021.
Musique du moindre bruit (avec Dominique Chipot), Éditions Pippa, 2018.
Voix indigènes, Le Noroît et l’Arbre à paroles, 2014.
Verser la lumière, Éditions David, 2009.
Jolie vente de débarras, Le Noroît, 2008.
La lenteur au bout de l’aile, Éditions David, 2007.
Quelques liens présentant ma démarche et mon dernier recueil
Capsule de La Fabrique culturelle sur ma démarche en poésie et en haïku
Balado de Cieu-Fm, série Toi, ton art et tout le reste, consacré à la démarche de France Cayouette, épisode 7
Reportage télévisuel avec Radio-Canada Est-du-Québec sur l’exposition de haïgas Encrer l’instant, 2020
Vidéopoème et recensions critiques sur Doublure du monde
https://www.youtube.com/watch?v=_LWEOsMRvxU
https://www.moutonnoir.com/2021/11/profondeur-lumiere-et-douceur-chez-france-cayouette
https://lettrevagabonde.net/pour-retrouver-la-doublure-du-monde/